Publié le 04/09/2021 22:05
Mis à jour le 04/09/2021 22:06
Durée de la vidéo : 1 min.
France 3
Article rédigé par
J.Van Hove, France 3 Régions, F.Dumont –
France 3
France Télévisions
Dans le secteur automobile notamment, tous les constructeurs sont touchés par la pénurie de puces électroniques dites semi-conducteurs. Conséquence : plusieurs usines françaises sont à l’arrêt.
Sans de minuscules composants électroniques, dits semi-conducteurs, des véhicules ne peuvent plus être fabriqués. Faute d’approvisionnement, l’usine Stellantis, ex-PSA, de Sochaux (Doubs), a décidé de suspendre ses équipes de nuit. Résultat : 600 salariés vont être reclassés en journée. « Ce sont encore les salariés qui payent. Et le prix le plus fort, c’est pour nos collègues intérimaires », commente Jérôme Boussard, CGT Stellantis. Ils sont 650 à risquer de se retrouver sans emploi.
Pour les mêmes raisons, l’usine Renault, à Flins (Yvelines), a stoppé sa production jusqu’au lundi 6 septembre, comme Stellantis à Poissy (Yvelines). « La direction a décidé de fermer tout le site. Tout le monde est au chômage partiel », détaille Franck Guerin, secrétaire du Comité social et économique de Stellantis à Poissy. Un choix qui aura des retombées sur les salaires.
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