Publié le 01/09/2021 15:22
Durée de la vidéo : 4 min.
BRUT
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Pendant 2 ans, Grégory a travaillé dans un élevage porcin de l’Yonne. Hanté par ce qu’il y a vu, il a décidé de porter plainte et d’alerter l’association L214 Ethique et Animaux, images à l’appui. Il témoigne.
« Tous les jours, c’étaient les mêmes choses : coups de tournevis, coupage de dents… Après, ils ont acheté la pile électrique, c’était tous les jours. »
En février 2019, Grégory est embauché dans un élevage reproducteur d’environ 1800 truies, dans l’Yonne. C’est la première fois qu’il travaille dans un élevage de cochons. « Le tournevis, il s’acharnait sur les truies pour les faire avancer ou pour les faire rentrer dans les cases. Il y a le coupage des dents, avec une pince coupante », se souvient-il.
La plupart des actes qu’il dénonce sont interdits par la loi. Selon Grégory, ils s’ajoutent à du « harcèlement » de l’un de ses responsables. Après avoir tenté d’alerter d’autres supérieurs, il décide d’aller plus loin et va porter plainte pour harcèlement et maltraitance d’animaux. Puis, il se met en arrêt maladie.
Le 6 mai 2021, après plus de deux mois d’arrêt de travail, il finit par démissionner et contact L214. Le 19 juillet 2021, L214 lance une pétition demandant « une inspection immédiate de l’élevage, sa mise aux normes et que des sanctions soient prises ». L’association a déposé plainte pour « sévices graves ».
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